Bonjour/Bonsoir a tous!
Je m’appelle Joe âgée de 17ans
Ex prof de guitare a domicile.
J’ai repris les études dernièrement
A l’École d’infirmier de Colombes
Pour se qui est de mes loisirs je sort beaucoup (ciné, aprèm au soleil, fête)
Beaucoup de guitare et alcool pour une fête plus folle .
Je compose pas mal de composition musical (rock/métal et parfois
Black métal) Et bien sur je joue a Dofus ^^.
Je suis une personne simpa, attentionné et parfois
Noeunoeu
J’ai choisi votre guilde car sais une très belle guilde aussi bien puissante que intéressante.
Mal-Boro
Mon histoire… il faut que je vous la conte…
Tout a commencé en l’an deux mille trois cent cinquante quatre. Il est sept heures, la sonnerie de mon réveil retentit dans la pièce. Je bondis du lit, je bois mon café en vitesse et je file à la boutique. Je suis horloger à plein temps, avec une petite tendance à mêler la sorcellerie avec mon métier. Ma dernière folie à l’époque, c’était de réaliser l’un des plus vieux rêves du Monde des Douze : une machine à remonter le temps. J’y ai mis le temps : ce que certains qualifieraient de « vieux tas de bois » m’a en réalité coûté treize longues années de travail acharné. Et au final elle est prête. Elle est là, dans cette petite pièce qui m’a vu travailler avec fougue pendant toutes ces années. Je la contemple pendant des minutes et des minutes, fier du travail accompli.
D’un coup, l’envie me prend de saisir la poignée de la porte en bois de chêne et d’entrer dans ma création. Je suis vraiment à l’étroit, j’ai construit très petit, et pourtant, dans cette machine qui ne doit pas faire plus d’un mètre carré, j’ai l’impression d’avoir tout un pays à visiter. Je pose mon regard partout, du plancher au plafond, de la porte au tableau de bord, de la petite Arakne qui est venue se loger ici au dernier grain de poussière. Je reste dans ce « musée » pendant une bonne vingtaine de minutes puis soudain, un courant d’air se fait remarquer en claquant avec fracas la porte de la machine… porte qui ne s’ouvre que de l’extérieur.
Je suis pris au piège, je panique, j’essaie de réfléchir à une solution. Mais la solution, idiot que je fais, je suis dedans ! J’appuie sur les boutons, je programme la machine de sorte à ce qu’elle me ramène deux heures en arrière. Je donne un grand coup sur le bouton de démarrage, le bois vibre, la machine est en train de se casser…
« Pwaha ! mais regardez-moi ce Xélor, cette chose, mais qu’il a l’air ridicule !
- Cessez vos railleries. Je ne sais pas qui il est, je sais encore moins d’où il sort, mais je pense avoir raison en disant qu’il a besoin de repos.
- Ca va, Montrakwartz… je m’en vais de toutes façons, j’ai quelques Abraknydes à aller me farcir.
- (à voix basse) Je vais t’emmener avec moi jusqu’à temps que tu reprennes connaissance. »
Je me reveillai en sursaut sur un lit extrêmement douillet, probablement de la laine de Bouftou dégraissée. J’examinai la pièce quand une voix robuste intervint :
« Ah, hé bien te voilà enfin réveillé ! suis moi, il faut que tu manges.
- Hum je… heu… oui, j’arrive. »
Arrivé dans la salle à manger, je remarque une étrange Xélor, vêtue d’un bleu à vous glacer le sang, assise devant une table. Quelques plats frugaux se faisaient imposants sur cette planche de bois ornée d’une petite nappe blanche.
« Tu viens du futur n’est-ce pas ?
- Du futur, dis-tu ? mais en quelle année sommes-nous ?
- Nous sommes le vingt deux Fraouctor de l’année six cent trente sept. Mais trêve de détails, tu as besoin de savoir te débrouiller dans ce monde. »
Nous parlions des heures durant. Je découvrais le monde dans lequel j’allais être contraint de vivre. Ce monde où la loi du plus fort règne, ce monde où le respect d’autrui est quasi-inexistant, ce monde où même les Tofu sont agressifs.
« Prends ça. Dit-elle en me jetant un vieux sac. Va-t-en. »
J’essaye de la résonner, je lui dis que je ne sais pas me défendre, j’argumente du mieux que je peux, mais la Xélor reste de marbre. Je prends peur, je préfére sortir moi-même avant qu’elle ne me réexpédie par la force. Je saisis le sac que ma sauveuse m’a offert au préalable avant de m’en aller… je jette un ultime coup d’œil sur la maison de celle sans qui je serais sans doute déjà mort. Derrière ses dehors quelque peu rebondis, mon hôtesse vit dans une petite maison très modeste, une maison qui se fait discrète au milieu de tant d’autres, une maison tout ce qu’il y a de plus commun, une maison qui ne reflète pas du tout l’image de la personne qui y vit. Et, en bifurquant vers la droite, je passe devant la boîte aux messages de Tofu sur laquelle est inscrit, d’une écriture manuscrite très appliquée : Montrakwartz… Montrakwartz, je n’oublierai pas ton nom. Merci.
Me voilà maintenant seul, errant dans la grande Astrub, livré à moi-même. Je contemple la vieille ville, ses statues, ses parcs, sa verdure, qui dans mes années sont inexistants. Je remarque un peu partout de ces aventuriers hargneux qui se battent d’une violence que je n’aurais même pas imaginée. Ils sont tous coiffés d’un couvre-chef, ils portent tous des capes et autres équipements de combat. C’est en les voyant que je décide d’ouvrir le sac brunâtre que Montrakwartz m’a donné. J’y entre ma main d’un mouvement hésitant, saisis la première chose qu’elle touche et la tire hors du sac. Un drôle de chapeau rigide, de couleur brune, pas très esthétique se trouvait à l’intérieur ; suivi d’une cape sur laquelle était cousue une rose des vents ; d’un anneau étrange ; de bottes rouges et brunes, qui après essai s’avéraient n’être que très peu confortables ; d’une ceinture pleine de poches de toutes tailles et pour finir d’un collier, ou plutôt d’une amulette qui se caractérisait par la même rose des vents cousue sur la cape et accrochée par un vulgaire bout de ficelle juste assez long pour que je puisse la passer autour de mon cou. Puis, en dépliant la cape, je remarque un petit bout de papier usé, sur lequel est écrit ceci, de la même écriture manuscrite et appliquée se trouvant sur la boîte aux messages de Tofu de Montrakwartz :
« Voici une panoplie du jeune aventurier. Tu es une personne pleine de capacités. Explore le monde, deviens plus fort. Fais en sorte que ton nom revienne jusqu’à moi, Mal-Boro. »
Mal-Boro… ce nom me plaît bien, je me ferai connaître dessous.
J’enfile ma nouvelle panoplie, et à peine l’eus-je fait qu’une armée de Tofu messagers provenant de personnes à qui je n’ai rien demandé déposent devant mes pieds usés par la marche des parchemins sur lesquels, pour la plupart, sont écrit ceci : « slt on xp plz ???? »… « exp »… « gagner de l’expérience ». Montrakwartz m’en avait parlé. Il me faut donc trouver des monstres, les provoquer en combat et m’en sortir vainqueur… m’en sortir vivant. Je dispose de trois sorts importants, trois sorts puissants, trois sorts que j’ai appris à maîtriser… trois sorts que mon hôtesse m’a appris à maîtriser.
Une attaque, une défense, un retrait. Voilà qui devrait être amplement suffisant pour tenir tête à un monstre. Je cherche un minimum, je finis par trouver. C’est un Bouftou qui va y passer… ou plutôt serait-ce moi. Mes jambes tremblent, je pense que c’est normal pour une première fois. Mais le sentiment de peur a-t-il sa place dans ce monde ? certainement pas. Je fais confiance à Montrakwartz, je mets en œuvre ce qu’elle ma appris. « Le plus tôt possible, il va falloir te protéger ; et si tu le peux, empêche l’adversaire de t’attaquer en le ralentissant. Puis ensuite… hé bien ma foi il ne te reste plus grand-chose à faire si ce n’est qu’empaler l’adversaire avec des aiguilles ardentes. ». Hé bien allons-y… je fonce tête baissée. Je me fais mordre, il se fait planter. Je l’emporte, une sensation de satisfaction me donne des frissons dans le dos, me donne la chair de Poolay.
Je décide de remettre ça. Mais cette fois ci, j’ai dans la tête de m’attaquer à plus gros…un Sanglier des Forêts, voilà qui me rendrait davantage puissant… je l’attaque, un sourire en coin narquois sur les lèvres. Un aventurier inconnu se joint à moi sans que je le voie. Peu importe, nous combattrons ensemble, et pourquoi ne pas garder contact afin de nous farcir des monstres ensemble plus longtemps. Je le salue, lui aussi, mais dans sa langue :
« slt
- Bonne journée pour taper du sanglier, hein ! héhé !
- lol oue jtrouv o6
- Euh… »
J’essaie de comprendre ce qu’il me dit. Je parviens à déchiffrer. Je décide d’étudier cette langue, elle pourrait m’être forte utile, par ici…
Nous continuons notre assaut lorsque, distrait, je projette une aiguille à côté du sanglier. Mon coéquipier me dit, d’un air exaspéré :
« pt1 sal noob tu c vrmt pas joué pffff -_-
Je… je suis vraiment confus. Excuse moi.
ekout sal fdp jte parl + ok ?????? als fini vite se konba é pui ++ »
Cet aventurier m’a fort intrigué. En est-il de même pour les autres ? je me penche sur la question. J’y consacre du temps, je fais le test de l’erreur en combat. Ca ne rate pas. Y a-t-il, quelque part dans ce vaste monde, une place pour le respect, ou même seulement pour la sympathie ? je crains que non... quelques exceptions devraient se trouver, j’en suis persuadé. Je me mets en quête d’aventuriers « différents » (j’allais dire « normaux ») avec lesquels j’entretiendrai de bonnes relations. Je suis étonné, je n’en ai trouvé que très peu… mais je persiste à me dire qu’il vaut mieux n’avoir que peu de bons amis honnêtes, fiables, plutôt que d’en avoir trop, qui n’hésiteront pas à vous enfoncer un poignard dans le dos à la première occasion.
Vous n’avez pas entre vos mains une vulgaire lettre, non. Vous avez bien plus.
Mal-Boro...